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Une semaine de vie culturelle parisienne

Lundi 7 mars 2011

Interruption la semaine dernière mais je n’abandonne pas mes espoirs de comptes dûment rendus.

Cette semaine, véritable nid d’exposition avec deux beeaux vernissages au Centre pompidou : les néons de Morellet qui m’ont faite rire, et les cicatrices de verre de Jean-Michel Othoniel. Joli expo Courbet chez Mona Bismarck, et accueil toujours royal quai de New-york. Chagall merveilleux au MAHJ. Enfin, mais pas (encore,) d’article vidéaste passionnant au Jeu de Paume.

Côté lectures, une perle islandaise chez eho. Une intrigue bourgeoise moins passionnante de Dominique Dyens. Et je poursuis ma croisière érotique dans les collections de la musardine avec une prise moins bien écrite, cette semaine, “la fiancée des bouchers“. Belle nouvelle traduction d’un auteur mitteleuropéen que je ne connaissais pas chez l’Olivier : Gregor von Rezzori. Comme j’anime une table-ronde au festival du film israélien, je lis pas mal une des auteurs qui sera présente, Valérie Zenatti traductrice de Appelfeld et dont les roman ont un je ne sais quoi de Zeruya Shalev, que j’adule. Je lis aussi Ron Leshem traduit par Jean-Luc Allouche. Beaufort a été transposé à l’écran et j’ai detesté le film. Niloufar qui croque un jeune iranien avide de vivre est entrain de beaucoup m’émouvoir.

Côté film, alors que j’interviewe shlomi eldar, le réalisateur de precious life demain, j’ai l’impression d’être devenue  spécialiste des documentaires anti-sionistes, mais avoue avoir adoré la mécanique de l’orange de Eyal Sivan qui m’avait bluffée ado avec son film sur le procès eichmann, un spécialiste. Aussi chroniqué taking off the Milos Formas (enfin), et vu Traduire de Nurith aviv (article à venir) et suis dans un fassbinder inédit et social. 2 projections presse : le bon polar “la proie“, et une médée vidéaste italienne avec Isabelle Huppert plombée par ses dialogue et par l’actrice hiératique qui n’arrive pas à la cheville de La Callas (article à venir mais je n’aime dire que je n’aime pas, c’est mon grand faible de critique).

Théâtre calme cette semaine avec une pièce du génial Pierre Notte qui se plante un peu mais vaut par quelques fulgurances et la prestation étonnamment sobre et bien vue du chanteur Raphaël.

Coup de cœur musique dont je n’ai pu vous parler la semaine dernière : Josh T Pearson, seul, sa foi, sa culpabilité, sa guitare et sa country,  spooky but  divine. Et surtout une âme, pas comme kate Melua qui m’a beaucoup déçue en concert privé chez Europe 1 lundi dernier, ou come ayo dont le dernier album n’exprime juste … rien. Vivement d’autre perles à vif.

Sinon, cette semaine : un autre anniversaire au Plastic, avec deux amis, un filage pur Monsieur Luxure avec Laurent Couson seul au piano que je pars voir avant sa tournée internationale à Tours vendredi prochain, 2/3 d’essai sur Edith Stein (week-end studieux), les premiers rayons de soleil du printemps et un enterrement très triste et très gris lundi dernier.