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Le Montana

Vendredi 3 juillet 2009

Jouxtant le “café de Flore” et situé en face du “Bilboquet”, le bar/Club parmi les plus branchés et les plus selects de la capitale, le Montana a ouvert  cette année, suscitant convoitises et enthousiasme.  La porte est une des mieux gardées de Paris, alors intulie de vouloir entrer si vous ne connaissez pas un ami qui y brûle ses nuits.

Très excités de savoir que  la semaine de l’ouverture, Kate Moss allait y boire un verre tous les soirs, les plus jeunes  voient le Montana comme un avatar chic et propre du  “Baron” (puisque le propriétaire est le même: André) mais à Saint-Germain-des-Près. Les moins jeunes espèrent que cette nouvelle énergie redonnera à  la rue Saint-Benoît son titre de ” la rue du jazz à Saint Germain des Près” et imaginent bien Hemingway en train d’y boire un verre.

Comme de nombreux clubs parisiens où il faut être vu, le Montana est un petit espace qui ne contient pas plus d’une quarantaine de personnes.  La foulee st assez mélangée, d’âges et mises diverses, et les femme en général très minces, belles et élégantes.

L’étage est celui du bar et des cocktails, au décor feutré, tables et moquette noires, arabesques blanches art nouveau sur des miroirs sombres, et peu de lumière, où il recommandé de  prendre cet été une piscine de Veuve Cliquot ou éventuellement une piscine pêche. C’est en bas des marches que les habitués dansent dans un décor métallisé.

Le Montana, 28 rue Saint- Benoit, Paris 6e, m° Saint-Germain-des-près

Il est arrivé

Samedi 18 avril 2009

Sur-activité inacongrue hier, dit la femme aux yeux cernés. Après s’être perdu à l’aéroport, avoir oublié mon adresse et mon numéro de téléphone, mon meilleur ami  T est enfin arrivé. Youpi! J’étais entrain de badiner avec un autre ami parisien, très chic dans sa veste bordeaux seventies de sérieux professeur, quand T. a trouvé le bouton de la sonnette. Il avait l’air si fatigué que je me suis dit que j’avais préparé un programme un peu costaud. Mais à 3 heures du matin à Hell’s Kitchen il voulait encore faire un autre bar (Et à 5 refaire le monde dans une bouteille de vodka, mais ca c’est normal). Première fois à new-york,  première étape ballade dans Union square, expresso décent au café Reggio, puis colloque à la maison française d’NYU sur les intellectuels français en exil pendant la seconde guerre. Laure Adler a parlé en termes exaltés de S. Weil, Annie -Cohen Solal n’avait pas encore vraiment trouvé l’angle de sa présentation (Sartre, Castelli sur qui elle travaille – avec raison- ou la charmante ingénue inconnue qui a mis sartre et breton en contact à NYC?). L’heure francophile a “valu le détour” comme dit mon cher guide vert : laure adler a fait intervenir la nièce de Simone Weil, Sylvie Weil (fille du mathématicien andré j’imagine) qui ressemble comme un gant à sa tante (cheveux bruns roux à ondulations, visage en forme de fraise, et lunettes rondes) avec la joie de vivre et de raconter en plus. Pleine d’énergie et très sympathique (vous imaginez bien que je suis allée échanger deux mots). Suite du programme : dîner à mon cher pastis, avec deux autres amis. Sancerre à tomber par terre, soleil même si pas en terrasse et tartare de gloire. Puis nos amis nous ont emmené à Washington Heights, où ils habitent. Fort Triumph la nuit est superbe. J’ai eu un moment de bonheur pur après une discussion entre fille à regarder le pont qui menanait vers le New-Jersey et se lumières dans la nuit parfumée de New-York avec trois personnes que j’aime. Achat de bon vin dans un beau magasin, puis soirée sympathique : lui étant compositeur allemand et elle étudiante en sciences-politiques de Singapour. J’ai bien discuté un jeune homme à l’accent anglais, américain élevé près de la tombe de Marx à Hampstead, de nationalité française sans en parler un mot et petit fils de Louise de Vilmorin. Tout mignon de rougeurs quand il parlait de la scandaleuse vie de sa grand-mère, il m’a presque donné envie de passer aux hommes jeunes. Dernière étape : la tournée des boîtes gays de NYC, toujours avec T et deux autres amis. Evidemment, en bon français T n’avait pas son passeport sur lui, retour à la maison et une heure de perdue pour avoir le droit d’entrer. J’ai cru que le videur allait l’embrasser quand il est effectivement revenu avec sa pièce d’identité. A l’intérieur zigzagant et immense de la boîte -Amalia 55 e entre 7e et broadway- littéralement des centaines d’hommes jeunes et beaux et gays. Dans les escaliers, je tenais T par la main, quand un des garçons attrappe violemment mes fesses, et me dit qu’il changerait presque d’orientation sexuelle tellement il trouvait mon cul appetissant. Là j’ai souri et j’ai compris pourquoi certaines femmes aiment traîner dans des boîtes gays : on danse, on se fait tripoter, complimenter sans risquer de passer à l’acte. J’ai du entendre trente fois que j’étais ‘adorable’ en deux heures et on a tendance à l’aisser les mains d’un homme homosexuel se ballader sans se cabrer, car poser la main dans le decolleté ou faire des baisers sur les mains et les joues n’est pas sexuel : c’est de la tendresse qui se veut pure. Pour tout dire je dois dire que je trouve ca assez frustrant. Même si la danse me fait du bien, j’ai un peu passer ma nuit à attendre assez seule mes amis qui  chassaient… En plus je suis tombée sur une des mes anciennes étudiantes de Barnard. Que cela m’arrive à Paris où nous nous quittons tous la rive gauche pour aller au BC ou au Baron, d’accord, mais le grand New-York, c’est quand même fou.

Retour paisible et discussion de fond sur l’existence avec T. extirpé des griffes de la nuit, en buvant du jus de tomate et en mangeant des cornichons…. Coucher 6 heures du matin, !!!