Routine d’une jeune femme gâtée
Lundi 23 mars 2009Rien de notable dans les derniers jours, je retourne dans des bars que je connais et apprécie (le carlyle, le 10X44), j’ai vraiment laissé une valise au Met, mais Rusalka était décevante samedi, alors que j’avais déjà entendu Fleming dans le rôle à Paris et que c’était époustouflant. Mes convertis me tiennent compagnie et leur conversation est passionnante. Je me suis mise à les lire à Saint John the Divine pendant la messe, c’est peut-être un peu impie mais ça donne tout de suite le “la”.
Au rayon des amitiés, brunch ensoleillé hier, avant le yoga, puis café sympathique avec mon hollandais de Bagdad à qui j’ai promis de faire un grand ménage avant Pessah (techouvah est proche), et j’ai été pourrie gâtée par mes parents adoptifs qui m’ont offert un châle Hermes pour mon anniversaire.Par ailleurs, nous avons de longues conversations avec D. sur la crinière de Louis Garrel, que nous décrivons comme ébouriffée et légèrement ondulée. D pense que si on lui coupait les cheveux, notre jeune premier neo-nouvelle vague verrait sa carrière se finir. J’en suis moins sûre, la coupe n’étant qu’un des attributs de sa nonchalance. Afin d’arrêter d’écrire de très mauvais vers et de buter encore sur mes redondances solitaires arrosées de musique baroque et de choux de bruxelles, je vais me coucher avec “Dieu et la NRF”. Je sais ça fait beaucoup de monde dans le lit, mais bon c’est enfin le printemps!