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Les galeries en Juillet

Lundi 6 juillet 2009

Sous le soleil de l’été les galeries du marais semblent partager une thématique sexe et pop tout à fait raccord avec les robes légères et probablement aussi le besoin de vendre en période de récession généralisée. Du figuratif, donc, et coloré à souhait.

On commence avec la galerie Daniel Templon, aux abords du centre Pompidou (30, rue de Beaubourg) qui propose les photos de « Bondages » de éternellement jeune Nobuyoshi Araki. Sexe, mort et ficelles, donc, avec ou sans poils, mais toujours les yeux fermés et les seins à l’air pour les beaux modèles nippons. Jusqu’au 25 juillet.

Côté 3e, la galerie Yvon Lambert (108, rue vielle du temple)se démarque, avec les réflexions sur le langage de l’immense Robert Barry et du jeune Sstefan Brüggeman, dont c’est la première exposition. Jusqu’au 18 juillet.

Dans la même cour, mais au 3 e étage, la galerie Serge le borgne expose les photos de jürgen Klauke, inspirées de l’actionnisme viennois en mode j’ai dévalisé tout le sex- shop et je ne fais que des bêtises quand eros et thanatos m’obsèdent. En noir et blanc, la série « Viva Espana » dégage une beauté vénéneuse. Jusqu’au 25 juillet.

viva-espagna

Viva España, 1976-1979/2009, tirage noir et blanc 200,5 x 125,5 cm

A côté, 7 rue Debelleyme, Thaddaeus Ropac expose les deux monuments de la photo anglaise, Gilbert and George, leurs figures déformées à la Bosch en grand format sur fond d’union jack. Jusqu’au 25 juillet.

Au n° 5, chez Karsten Greve, les sculptures recouvertes de soie de Liang Shaoji sont étrangement apaisantes. Jusqu’au 29 août.

Chez Eva Hober (16 rue Saint-Claude), Julien Sirjacq continue son enquête sur l’esthétique des espèces, mais fige ses chromes darwiniens dans des impressions sanglées par la technique de la Sérigraphie.

Les immenses sculptures pop aux visages ravagés de Duane Hanson remplissent la galerie Emmanuel Perrotin (76, rue de Turenne), et incarnent bien l’apathie triste de nos sociétés de consommation où l’on ne peut même plus consommer. Jusq’au 11 juillet.

Man on a Mower (Edition 2/3) 1995

Enfin, le panorama le plus intéressant de ce petit tour entre un brunch et un verre de blanc bien frais est l’exposition collective « Effet miroir » à la Galerie Michel Rein (42, rue de Turenne). Les photos reprises par Yaël Bartana à Leni et Herbert Sonnenfeld, présentent des portraits de juifs et palestiniens construisant en paix un kibboutz. Et la vidéo d’Artur Zmijewski sur une femme allemande persuadée d’être la réincarnation d’une jeune homme mort dans les camps de concentration est absolument fascinante. Jusqu’au 1ier août.

New-York, the way I like it

Jeudi 21 mai 2009

Deux verres m’ont suffi pour être un peu grisée ce soir. Ces derniers jours à New-York m’ont semblé plus équilibrés qu’avant et pleins de belles rencontres. Lundi, après avoir écrit le matin, j’ai rejoint mon amie R après le déjeuner (enfin j’ai mangé une salade sur les marches de la grande public library) et nous avons repris notre frénétique activité de shoppeuses ce qui a été utile plus tard… Un autre ami avait une toile en vente chez Sotheby’s, à quatre blocs du Presbytarian hospital et le champagne m’ayant aidée à vaincre la fatigue, j’ai pleinement profité du show d’une vente aux enchères de charité financée par ces jolies dames de Dubaï. Je suis même tombée amoureuse d’une toile que je croyais dans mes moyens mais qui en fait (erreur d’impression) ne l’était pas. Damned! Chez Sotheby’s comme chez H&M je choisis toujours les objets les plus chers. Après quelques pilons de poulet grâcieusement offerts, nous nous sommes retrouvés entre artistes et galeristes (sauf moi) dans un restaurant turc du upper east side. Très sympathique et je suis toujours étonnée de l’intérêt que peut susciter Sarkozy chez les américains qui lisent un peu la presse internationale. Comme j’étais invitée à passer la nuit à Brooklyn chez R., j’ai accepté de grand coeur. R. habite encore pour une semaine à Brooklyn Heights et c’est toujours un plaisir de quitter Manhattan pour se retrouver dans l’atmosphère enfin décontractée de son quartier. C’est vraiment à Brooklyn que je réalise combien Manhattan me fatigue, en fait. Soirée entre filles à revoir la fin de l’Enfer de Chabrol, à se faire les mains et à discuter assez crûment de sexe. J’adore non seulement le grand coeur et la tête extrêmement bien faite de R., mais aussi son parler franc, toujours au bord du vulgaire. Au matin, une grande douche, et une cigarette dans son jardin en plein soleil ont fini de me ressourcer. Comme je n’avais rien à me mettre, j’ai du utiliser les collants de dentelles mauves offerts par Dubaï la veille sous une nouvelle microrobe, pour déambuler aux côtés de R dans Park Slope et boire un excellent cappuccino au café regular. Une heure et demie de métro plus tard je suis arrivée habillée en “pute russe” (copyright R) chez ma psy toujours un peu mutique (c’est le job qui veut ça) avant de filer à la générale de la spéciale Balanchine au Metropolitan Opera. Classique et un peu cucu sur du Tchaikovsky, mais l’american ballet theater vaut son pesant de cacahouètes, notamment pour les jolis culs des danseurs, et pour le plaisir de revenir à ma deuxième maison à NYC (ok, je suis une philistine). Encore un peu de shopping et j’étais assez fatiguée et affamée pour rejoindre mes vieux démons at home. Soirée de lecture. cette semaine, j’ai fini Roth, ses voyages auprès des juifs de l’est, et un étrange roman de Isaac Bashevis Singer, où un survivant de la Shoah se retrouve trois fois marié à New-York. Il vit à Coney Island avec la servante polonaise qui l’a caché, a une maîtresse rescapée des camps dans le Bronx et voit sa femme revenir d’entre les morts, alors que leurs deux enfants y sont restés. Ses trois douces moitiés passent leur temps à le menacer de suicider et disent que les camps, c’était finalement moins infernal que New-York. Et lui est un grand lâche, terriblement et médiocrement humain. Comme quoi on n’apprend rien dans la survie, pas même la dignité. J’ai aussi commencé un excellent TC Boyle sur les fantômes hollandais du passé hier soir, mais je risque de changer pour le Elizabeth George que R m’a offert aujourd’hui pour me “changer les idées”. En fait, j’ai un peu choisi de broyer du noir hier soir, deux de mes amies m’ayant très très gentiment invitée à passer la nuit chez elles pour ne pas être seule. Ce matin, dans le lit, j’ai enfin senti que j’avais un peu progressé depuis mon master et ai mis sur papier ma première idée intéressante et nouvelle en cents pages. Normalement, c’est quand j’écris que les idées fusent, mais cette thèse me semble vraiment prémachée pour la ruminante pas nietzschéenne que je suis. Liberté donc, vers les 13h, alors que par mail, mon futur professionnel se dessine. Déjeuner avec R sous un soleil radieux et trimballage de barda jusqu’à ma gym, non sans me faire faire les ongles entretemps, en couleur rouge pétante plutôt que le bordeaux chic Chanel que j’affectionne. Je me suis dit qu’il était temps d’être un peu non-élégante. 18 heures, rendez-vous dans le west-village avec une jeune-femme rencontrée à Boston. A ce stade de ma vie, mes quasi blind dates avec des femmes sont bien plus excitants que ceux avec des hommes. J. est une vraie new-yorkaise de Californie, dents très blanches, chien dont elle est folle, robe vintage bleue à fleurs et chaussures assorties et encore plus ouverte que moi aux nouvelles rencontres. Juive, intelligente, avec ce brin de folie dans lequel je me reconnais. Je peux dire que je l’aime déjà. Après un café et la promenade du chien “Inky”, nous sommes allées à un vernissage à Chelsea. Des clous, sauf la galerie elle-même dépendant d’une superbe et ancienne revue de photographie: Aperture. Alors que nous apprêtions à dîner, coup de fil, et nous nous sommes retrouvées dans un de mes bars préférés du west-village, “employees only”, pour boire un verre avec deux financiers assez frisés (expression de mon père pour dire : intelligents). C’est la première fois qu’on me dit que j’ai l’air “animale” pour me faire un compliment et aussi que j’ai l’air toute simple. Il faut dire que je n’ai pas pris le soin de me maquiller en sortant du sauna, et que dans ma jupette de ballerine, j’ai l’air d’avoir douze ans. Bref, J et A et R sont entrain de me réconcilier avec New-York, et moi je vais essayer d’aller dormir sans trop penser, ni pleurer.

Quelques galeries du Marais

Dimanche 21 décembre 2008

Entre deux courses de Noël, il est toujours bien agréable de se ressourcer dans une galerie. Voici un petit aperçu de ce que l’on peut voir en ce moment dans le Marais.

Les photographies urbaines de Patrick Mimran au Passage de Retz

Jusqu’au 4 janvier, les « Prélèvements urbains » de Patrick Mimran tiennent le haut de l’asphalte dans les salles de l’Hôtel de Retz. Quasi-dicumentaires, ces larges photographies de scènes urbaines dénuées de passants ou de vivants sont d’une beauté aussi minérale que moderne. On notera notamment les dramatiques tombées d’escaliers roulants, la série « Car Parks in New-York » (2006), et la série « Billboard project » qui réunit des clichés plus anciens (fin des années 1990), de plus petit format et plus ouvertement critiques sur notre « société du spectacle ».

Jusqu’au 4 janvier, Passage de Retz, mar-sam, 10h-19h, 9 rue Charlot, Paris 3e, M° Filles du Calvaire.

Les « feux de détresse » de Claure Fontaine chez Chantal Crousel

Réflexion joueuse mais néanmoins glaçante sur le bureau comme prison, les œuvres présentées à la galerie Chantal Crouzel sont de nature diverses. Au centre, une large installation en néon nous demande déjà de revenir : « Please come back ». Sur les côtés, des distributeurs d’eau comme on en trouve dans tous les lieux de travail sont emplis de whisky et de vodka. A l’arrière, un film dérangeant focalise sur un avant bras tatoué. Sur le côté, une des salles présente des sculptures coup de poing : une main de fist-fucking agréablement décorée d’une rolex, et des tasses emplies de crayons de travail mais marquetées aux insignes de la police. L’autre salle vous met sous d’aveuglants projecteurs, sensés être des lampes aux fréquences antidépressives en hiver.

Jusqu’au 14 février, Galerie Chantal Crousel, mar-sam, 10h-19h, 10 rue Charlot, Paris 3e, M° Filles du Calvaire.

Les Atlantides vidéo de Kirill Chellushkin à la galerie Rabouan-Moussion

« Flicker » est le titre de cette exposition. C’est aussi le nom de la pièce maîtresse et matrice du vidéaste moscovite. Un panorama de la ville est projeté sur une sculpture blanche à la base inversée. C’est à la fois très beau, presque apaisant et néanmoins cela donne à réfléchir. A côté de diverses sculptures de polystyrène sur lesquelles des images sont projetées, on trouve aussi des dessins largement expressionistes.

Jusqu’au 10 janvier, Galerie Rabouan-Moussion, mar-sam, 10h-19h, 121 rue Vieille du temple, Paris 3e, M° Filles du Calvaire.


Et aussi…

Les photographies monumentales de James Casebere chez Daniel Templon (30, rue Beaubourg, Paris 3e).

Les chimères de Bharti Kher et le mobilier coloré du producteur de musique Pharell Williams chez Emmanuel Perrotin (76, rue de Turenne et 10 impasse St-Claude, Paris 3e).

En décembre, Miami vibre au rythme de l’Art

Lundi 8 décembre 2008

Petite sœur de la très chic Foire d’art Contemporain de Bâle qui a lieu chaque année au mois de juin en Suisse, Art Basel Miami transforme la cité paradisiaque de Floride en Capitale mondiale du marché de l’art chaque mois de décembre. Cette année, malgré la crise, les plus grandes galeries du monde se sont donné rendez-vous à Miami du 4 au 7 décembre (VIP les 2&3 décembre). En3mots y était et vous rapporte ses impressions en rayon de soleil.

miami 250 galeries venues de 33 pays s’étaient donné rendez-vous du 4 au 7 décembre au Convention center de Miami Beach pour la 7 e édition de Art Basel Miami.

Alors qu’en Juin à Bâle, le premier étage est réservé aux galeries très contemporaines et le rez-de-chaussée montre de véritables pièces de musée, à Miami, tous les halls menant vers le même immense espace d’exposition, elles étaient toutes entremêlées, nationalités et périodes de prédilection confondues.

La taille des galeries permettait d’exposer de belles pièces d’art vidéo. Certaines étaient signées Bill Viola (chez Kukje) ou Gary Hill (chez Yang). Art Kabinett a pu livrer un mur entier à Jesús-Rafael Soto. Et Robert Miller a consacré un grand pan de mur à Lee Krasner.

Malgré des temps difficiles, à la fin de la semaine, les points rouges étaient nombreux près des œuvres, et les ventes avaient l’air d’être bonnes. Par 25 ° et dans une ambiance de vacances, l’ambiance était résolument placée sous le signe du « Pop Art ».

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On pouvait notamment voir de très nombreux Warhol (par exemple, chez Chantal Crouzel), des Baldessari (chez Marianne Goodman), des Wesselmann (chez L&M, Thaddeus Ropac etYvon Lambert), et des Picabia dernière époque chez Haas & Fuchs. Enfin, les affiches de Barbara Kruger flashaient en rouge et noir chez Jablonski (voir photo ci-dessus, Untitled).

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Dès l’entrée, chez Deitch, de très beaux portraits très figuratifs de Divas dans leurs rôles d’opéra par Fransisco Clemente donnaient le ton élégant mais festif de la foire (Ci-dessus : Nathalie Dessay en Amina). De nombreuses œuvres de Botéro parsemaient le parcours donnant à Art Basel un style replet exotique.

Kammel Mennour a mis en valeur les installations surprenantes de Shen Yuan (dont le poikilothème ci-dessous).

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La galerie berlinoise Contemporary fine arts exposait de bons Jonathan Meese et Gagosian des clichés moins connus et plus caravaggiens de l’artiste iranienne Shirin Neshat.

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Perrotin était un peu le roi de la foire et a mis à l’honneur l’artiste japonaise Aoshima avec ses sculptures de femmes mangas mutines.

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Thaddeus Ropac avait parmi ses pièces un très beau Baselitz de 2003. Kewenig a fait venir ses Boltanski et Kounellis déjà vus à la Fiac, et Lelong a connu son succès habituel avec ses sculptures de Jaume Plensa.

Nos trois traditionnelles trouvailles d’en3mots sont :

– des photos des années 1960 très violentes de Larry Clark chez Luhring Augustine

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– la politique et ludique installation dédiée à la chute de Lehman Brothers chez Vitamin

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– Et plus classiques, les personnages fuyants de l’espagnol Juan Genoves chez Malborough.

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A l’occasion de l’évènement Art Basel, Miami Beach était jonchée de tentes où de nombreuses foires off permettaient à de plus petites galeries ou à des galeries spécialisées de se faire connaître. Autour du convention center et près de la plage, « INK » présentait uniquement des œuvres sur papier. Parmi lesquelles on pouvait noter de très beaux Manolo Valdès chez Malborough graphics, et des papiers colorés de Damian Hirst chez Dranoff fine arts.

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Le long de Collins avenue, plusieurs hôtels étaient transformés en halls d’expositions. Le souriant (en rose et blanc) hôtel Catalina avait donné à chaque exposant de « Bridge » une chambre, avec un numéro, une porte, une clé et un lit autour duquel on pouvait voir les œuvres.

En face, « Art now » ne prenait qu’un seul et long couloir qui s’ouvrait en fanfare sur des photos impressionnantes de Stasys (Thomas Masters Gallery, voir ci-dessous). On pouvait aussi noter chez Soma New Art les photos nangoldiennes de Maxi Cohen, qui a surpris l’intimité de femmes dans des toilettes de lieux publics du monde entier.

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Plus triste et encaissée, « Art fair » ressemblait à une exposition de galeries locales dans un hôtel vieilli de station de ski en plein mois de juillet.

A quelques dizaines de rues plus au Nord, un tout nouveau quartier est en plein boom. Il s’étend de la 29e à la 36e rue et est connu sous le nom de « Midtown » car il s’étend le long de Midtown Boulevard.

C’est là que de nombreuses tentes ont planté leurs piquets pour abriter d’autres foires d’art contemporain au moment de Art Basel. Art Miami est la plus importante, avec de grandes galeries et des œuvres résolument contemporaines. Adam Baumgold exposait ses grands Axel Katz, et Caren Golden Fine art présentait une installation de Devorah Sperber : des bobines de fils suspendues au mur se répercutaient dans une boule de verre pour copier exactement un autoportrait de Van Gogh (voir ci-dessous, la Joconde, exxposée au Musée du design de New-York).

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En face, la Scope art fair, malgré son abord obamamanique tenait plus du pastiche (achetez une œuvre « à la manière de » pour pas trop cher) que de la création. Mais ses ailes, Art Asia et photomiami étaient très intéressantes.

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Le provoquant artiste chinois Zhang Peng a créé la stupéfaction avec ses photos ultra-violentes d’enfants chinois. En noir et blanc avec des armes ou des petites filles au visage d’ange plongées dans des baignoires de sang.

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Sur la route d’une autre foire moins intéressante, la « Red dot Fair », le Ginza tropicalia ouvrait un grand espace urbain aux skateboarders. La piste était jonchée d’œuvre d’art et l’on pouvait y déguster des sushis. Et un grand immeuble a été transformé en squat ou des œuvres et des installations s’étendent sur quatre étages.

A proximité, entre la 32 e et la 34 e rue, le centre commercial du quartier exposait les œuvres « corporate » de Britto qui a revu la décoration de l’Audi RS4.

Puis, en traversant vers le quartier du design, on trouvait sous l’autoroute, dans l’espace en plein air IM Fashion Photo, de grandes photos de mode et toute une galerie dédiée à la top model Naomi Campbell.

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Le quartier du design de Miami est autour de la 39e rue et regorge de boutiques de meubles et de décoration d’intérieur. Au coeur du quartier, Miami design regroupait des galeries du monde entier, dont Jousse entreprise pour la France. La pièce la plus convoitée était le Light Blub Chandelier de l’artiste néerlandaise Pieke Bergmans chez PriveeKollektie.

Si vous allez à Miami cet hiver, ne ratez pas la visite du Bass Museum (Dans l’escalier trône un joyau issu d’une coopération entre Botticelli et Ghirlandaio, et les deux expositions temporaires étaient très soignées : une rétrospective de l’artiste Pedro Reyes, qui joue avec la narrativité et les fins possibles d’une histoire, et une expo thématique très réussie sur des artistes contemporains russes, où l’on retrouve le collectif AES F et découvre le très poétique Leonid Tishkov qui a peint un poème pictural en photos sur une homme qui a trouvé la lune (en néon) et ne l’a plus quittés), l’exposition de photos christiques de David Lachapelle, « Jesus is my homeboy » chez Wolfgang Roth

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et les photos de Maxi Cohen chez Daniel Azoulay.

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