Magnifique aporie
Mercredi 26 décembre 2018Le rocher s’avance au fil précis de l’envie
Dure partie pour une romance
Fards en l’air
Fers tamisés de près
… en salves d’arguties
Un voile vert nerveux s’épanche…
Aux chemins de travers
Aux loups perclus d’outrance
Aux cheminées crevées sans pré
Qui borborygment le bal des indécis
Soulier glissant de silence
Scission du soleil après la pluie
Un brun d’inaction plisse les dimanches
Une blouse verte couvre mon lit.
Je tache le possible d’indolence
Tu compasses les palais d’aujourd’hui
“Rendez vous plus tard, sans urgence”
La bûche tiède, jusqu’au creux du déni.
Et pourtant, ne rien brûler ?
Paix et goût de navet
Je suis épuisée de violence
Vide de competence
Passible de mercredi gras
Et de dentelles qui dansent
A pleines mains et sans merci
Saisie de carence j’exige
… beaucoup plus d’agonie !
Je veux les estomacs troués de gris
Les lettres déliées en absence
La fausse mort ici, variances,
Et l’envie de se blottir dans la nuit
Dans l’autre pétri de mille enfances
Coude et clavicule s’avancent
Collés à l’homme qui vole
Enserre de répit
On décoquille l’évidence
Qui se retourne encore sur le tapis
Mais la tradition hachure petit
Toutes ces innocences
Toutes ces privautés chéries
Boule de sens et sang de suif
L’ardoise s’efface devant la vie
La corde raide des bienveillances
Noeud toupie navette
-Rien ne suffit
Je crache ma moelle un peu bleuie.
Le passé me réussit.
Pour éclabousser les rubis
Et piétiner en silence trente –
six chandelles alanguies
D’oubli
De France
Qu’avec le jaune et la jeunesse
J’ai réparties :
Cendres est la tendresse
Aussi bien en ma présence,
Le sort déçoit les grands amis.