Ici, reviens

Du tiens au tout

Mon cil dure au gage

Le tremplin est jaloux

Et les heures défilent,

Brûlant au passage

La vie qui suinte en paires

La veine qui se fend

Des reins brûlés, aux yeux fous.

***

La dépendance revient,

Un grand carré de malt mou

Un dû dévoré de tapage.

Et de tous ces petits silences habités

Qui ajoutent du blanc aux ravages…

Nos glissements sont gardiens.

***

Tout devient bavardage

Les phrases se remplissent de toi,

Les pages de vieux tonneaux de chiens

Mes mots sont d’agaçants abordages.

***

Tensions sans sarcophage

L’exégèse est faste et ce festin précis

La pression du grand dallage

Pelote le poids vert des galaxies

La glaise étranglée dirige mon visage

Juste au-delà du point du grave

Au jet du gris

Au bout du gué

Le bois de la jetée écorche les pieds.

***

Tes caresses sonnent le midi

Prompt d’allumage,

Tu te dresses dessus

Et l’immatériel ravin

Creuse les heures d’insomnie.

***

La vérité est une lumière volage

La guerre est déclarée

Et mes rêves sont sauvages…

Tourner, glisser dans le même lit

Toujours défait,

Accomplir les promesses pas sages

Et pétrir des envies qui défient les liens.

***

Mes caresses se répètent

Au temple d’un plaisir décidé.

Cette rencontre sera rage,

Carne et raisins.

Sur la rive sans âge

Où le sable, froid et infertile

Fuit.

Le choix dissémine les fils et filles

La promesse referme ses ailes d’étain.

Un commentaire pour “Ici, reviens”

  1. Micha dit :

    Qui sous elle déteint…
    Wish you were here

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