Re-mi-cadences
Les cercles d’excentriques
Roulent dans l’adversité
Les serres gastriques
Balancent nos socles atrophiés
Contre le mur lubrique
Près du noir cheval
De tes yeux,
longuement émaciés
Le jour se lève sous l’oreiller
Dans le mielleux des lèvres
Sur le motif des balles
Tu piques un bâton dans l’os
Tu presse contre la nuque
Un grain de toc rouillé
Paume épique, la danse frotte
Tous les pores mouillés
La chaleur marche en panique
Et le trivial trotte
Des kilomètres de répliques
Jusqu’au bout de la soirée
Le jour se lève sans rien brûler
Au bûcher maléfique
Des interdits verrouillés
Et des claques de brique.
Qui séparent la vie de l’indigne
Et la violence de la fessée.
Or, l’élan vide l’évidente saillie
Vite! La jetée dure son temps réduit
L’eau dévale le chlore
Et je pique et tu parques
Un souvenir ravi
Ce tropique qui cavale
En cirque bleu de cris.
Fragile muse
Amusante sortie
La céramique troque
Le vaisseau pour une vestale
Ton valet pour son croquis
Délicate agonie
La rencontre étale
Les racines et les puits
A la carcasse banale
D’un magique déshabillé
Nos nudités assorties.
Faiblesse d’opale,
La musique est polie.
Nantie et spectrale
Elle rappelle la magie
Elle tique en vrac
L’éthique vision
D’une scission sidérale.
Troublante,
Elle braque la vie
Clique ou double
Acquittée coupable
Mémoire irisée
Probablement en sursis
L’aspic détale
Dans l’idéal répété
De l’interdit.
27 février 2019 à 1:40
Du bien de te relire.