Dumas et Filles (sans orientalisme) (20/09)

Les écrits croulants du marbre
Brûlent le nid de brunes stries
Jetant la mie
Suant l’agave
La calomnie rumine un air slave

Vitale litanie des échardes en bal
Déballage d’agonie
Les spectres se rallient
À un grand buisson hâve
Où la volonté se réduit
Au pouls colérique des esclaves

Chaînes de cris
Croissance des heures graves
Une cloche frémit au cœur blanc
Qui l’entrave
La colère s’en va au puits
Épuisée de rougeurs qu’on épave

Valeureuse nuit
La solitude prend des airs de chienlit
Et Paris est tout grand pour une vie
Qu’on entrave
Volleyeuse souris
La noirceur est entrées dans l’étang
Étendue d’émeraudes de baves
Et rubis de savants

Le raison est un pion
Qu’on soulage
À grands de forts de solvant
La filiation s’enfuit
Voyeuse esclave
Dans le fleuve qui s’épave
De graviers vieux et durcis

L’épreuve est grave
Comment on fait son lit
Les portefeuilles ont cent octaves
Là où soufflent les os sortis
La foi fond, phonogramme
Au sillon d’une pitié qui n’a pas d’infini
Au salon des amputés
Les ours gavent les invités
De viande, de lait et de myrtilles.

Un commentaire pour “Dumas et Filles (sans orientalisme) (20/09)”

  1. Micha dit :

    Avec mon cœur arktanthrope, il me sied d’acquiescer.

Laisser un commentaire