Sic Transit (13/05/2017)
Figurine fine et musclée
J’ai caché derrière l’aspirine
Un coffre avec deux verrous
Mise en sauge des verrines,
L’étoffe plonge du coude au genou
Et détale en encerclées
Sacerdoce des clou couverts de mauve
La vérité tourbillonne
Entre la veine et l’igloo
La vérité se ponctionne
En doigtés parfaitement dans les clous.
Glorieux sycomore des trajets fous,
La panier percé
Et règne l’amertume
Tu te prends une raclée enveloppée de raifort
Et la traite trébuche, bûcheronne sans tréteau
Il est tard déjà
Quand toute suante d’effort
La cantate dénudée
S’époussette les dessous
Et se glisse en pleurant
Dans un autre corps
Il est trop tard peut-être,
Tâcherons d’ancienne note
Les silences glacent creux du cou
Les yeux fermés, transition dans l’icône
Dents grincées, on mord le creux du trou
La gorge serrée,
Je m’allonge sur un genou,
Apôtre brinquebalant mais bien coiffé,
Le plaisir a pitié de nous.
21 janvier 2018 à 0:12
Nous sommes des mers du suc.