Numéro Un (18/09/17)
Dimanche 28 janvier 2018Les poignets emmêlés dans le seigle
Piquent l’aiguille d’après
Plein papier de métaux-stérilet
Ciseaux sur le blé noir du reflet.
Un grand collant et un coup de peigne
Les pieds emmêlés saignent sans s’élever.
L’épi vert hachure les mollets
En gourdes d’or, en étoiles pressées
A cheval sur le Minotaure
Je respire l’herbe amère
Et remémore de croustillants allers
Quand la pluie entrait encore
Arroser le mystère d’une vie volée.
Le mais qui grille sauvagement l’été
Craque de chaleur et s’enterre dans l’effort
Le feu de paille a duré et l’incendie détonne
Avec l’assurance de deux générations cachées
Sont passés en pelotons de sycomores
Le croissant dévoré
Le son éviscéré tout au bord
Et l’aurore dans les choux
Les pommes et l’anti-montée.
Ta beauté est pâle comme l’aurore
Son reflet entonne un vieux folklore :
Quand tu jouis, quand je mords,
L’angoisse vieillit,
Cette cabotine de bis et d’encore
Qui sous-traite l’épaté
Au pied d’un sel carnivore
Quand tu cherches, quand je sors
La lassitude blanchit
Au galop trop sonore
De risibles surprises
Dans mes draps, il y a trop de mélancolie
Mes sœurs, encore un effort …
La vie est longue et grise en temples des si
La grâce est une drogue invisible et inodore
Avec ou sans appétit,
Seul suvit le sous-trait de l’anti-rapport.
Tout élan est sensiblerie
Ballet de fantômes indécents
Encore lui qui prend et ruine
Et mange tes rêves,
– Tous voiles dehors.
L’épeautre épaule s’évapore
Peau sur mot, je suis suivie
Les esprits là-haut ont infiltré le décor
Dos sur dent, mon corps rétrécit
La musique, la fierté, la danse et le sport
Tout dégouline d’aquavit et de nuits anaphores
Les parfums mêmes me supplient
Sois douce de nostalgie, et pomponnée de passeports
Je me repoudre de remords
Lipstick violet, seul au lit
La vie en berne, le pouls terni…
Malgré les surprises, les encore et les si
Le corps fatigue, la sève renait, vide d’appétit
Un diable yoyo qui vide tous les ressorts
Trop sensible, très poli, le cœur pleure
Un disparus et beaucoup plus qu’un seul mort.
Les poignets emmêlés dans le seigle
Piquent l’aiguille d’après
Plein papier de métaux-stérilet
Ciseaux sur le blé noir du reflet.
Un grand collant et un coup de peigne
Les pieds emmêlés saignent sans s’élever.
L’épi vert hachure les mollets
En gourdes d’or, en étoiles pressées
A cheval sur le Minotaure
Je respire l’herbe amère
Et remémore de croustillants allers
Quand la pluie entrait encore
Arroser le mystère d’une vie volée.
Le mais qui grille sauvagement l’été
Craque de chaleur et s’enterre dans l’effort
Le feu de paille a duré et l’incendie détonne
Avec l’assurance de deux générations cachées
Sont passés en pelotons de sycomores
Le croissant dévoré
Le son éviscéré tout au bord
Et l’aurore dans les choux
Les pommes et l’anti-montée.
Ta beauté est pâle comme l’aurore
Son reflet entonne un vieux folklore :
Quand tu jouis, quand je mords,
L’angoisse vieillit,
Cette cabotine de bis et d’encore
Qui sous-traite l’épaté
Au pied d’un sel carnivore
Quand tu cherches, quand je sors
La lassitude blanchit
Au galop trop sonore
De risibles surprises
Dans mes draps, il y a trop de mélancolie
Mes sœurs, encore un effort …
La vie est longue et grise en temples des si
La grâce est une drogue invisible et inodore
Avec ou sans appétit,
Seul suvit le sous-trait de l’anti-rapport.
Tout élan est sensiblerie
Ballet de fantômes indécents
Encore lui qui prend et ruine
Et mange tes rêves,
– Tous voiles dehors.
L’épeautre épaule s’évapore
Peau sur mot, je suis suivie
Les esprits là-haut ont infiltré le décor
Dos sur dent, mon corps rétrécit
La musique, la fierté, la danse et le sport
Tout dégouline d’aquavit et de nuits anaphores
Les parfums mêmes me supplient
Sois douce de nostalgie, et pomponnée de passeports
Je me repoudre de remords
Lipstick violet, seul au lit
La vie en berne, le pouls terni…
Malgré les surprises, les encore et les si
Le corps fatigue, la sève renait, vide d’appétit
Un diable yoyo qui vide tous les ressorts
Trop sensible, très poli, le cœur pleure
Un disparus et beaucoup plus qu’un seul mort.
Les poignets emmêlés dans le seigle
Piquent l’aiguille d’après
Plein papier de métaux-stérilet
Ciseaux sur le blé noir du reflet.
Un grand collant et un coup de peigne
Les pieds emmêlés saignent sans s’élever.
L’épi vert hachure les mollets
En gourdes d’or, en étoiles pressées
A cheval sur le Minotaure
Je respire l’herbe amère
Et remémore de croustillants allers
Quand la pluie entrait encore
Arroser le mystère d’une vie volée.
Le mais qui grille sauvagement l’été
Craque de chaleur et s’enterre dans l’effort
Le feu de paille a duré et l’incendie détonne
Avec l’assurance de deux générations cachées
Sont passés en pelotons de sycomores
Le croissant dévoré
Le son éviscéré tout au bord
Et l’aurore dans les choux
Les pommes et l’anti-montée.
Ta beauté est pâle comme l’aurore
Son reflet entonne un vieux folklore :
Quand tu jouis, quand je mords,
L’angoisse vieillit,
Cette cabotine de bis et d’encore
Qui sous-traite l’épaté
Au pied d’un sel carnivore
Quand tu cherches, quand je sors
La lassitude blanchit
Au galop trop sonore
De risibles surprises
Dans mes draps, il y a trop de mélancolie
Mes sœurs, encore un effort …
La vie est longue et grise en temples des si
La grâce est une drogue invisible et inodore
Avec ou sans appétit,
Seul suvit le sous-trait de l’anti-rapport.
Tout élan est sensiblerie
Ballet de fantômes indécents
Encore lui qui prend et ruine
Et mange tes rêves,
– Tous voiles dehors.
L’épeautre épaule s’évapore
Peau sur mot, je suis suivie
Les esprits là-haut ont infiltré le décor
Dos sur dent, mon corps rétrécit
La musique, la fierté, la danse et le sport
Tout dégouline d’aquavit et de nuits anaphores
Les parfums mêmes me supplient
Sois douce de nostalgie, et pomponnée de passeports
Je me repoudre de remords
Lipstick violet, seul au lit
La vie en berne, le pouls terni…
Malgré les surprises, les encore et les si
Le corps fatigue, la sève renait, vide d’appétit
Un diable yoyo qui vide tous les ressorts
Trop sensible, très poli, le cœur pleure
Un disparus et beaucoup plus qu’un seul mort.