Le bord de l’étrier
Lundi 17 avril 2017La source rit de ses tares
Au flanc accroupi du violet
Le noir chante la fin de l’avatar
Et le sang crépite, tourniquet :
De la branche au détournement,
Des sourcils aux mollets.
Avancée glorieuse dans l’instant
Vite et très,
Les cuisses frisent, dénouées
Dans un regard cadence, vif,
Cerné de près
Droite et pitre, la lettre poste
Les baisers de la revanche,
L’entretien du singulier,
Et la chanson de la nausée.
Sourire malice et gorge en feu-follet
Je franchis deux porcs-épices
Je rougis entre les trottoirs lisses
Je me love avec délices
Au tourne-vice des barbes enrouées
Bras en balance, fesses prêtes à jouer
La sœur a la clés des songes
Sous une scène défenestrée d’enfance.
Ménestrel trompée,
– Une Ronde blanche pour s’écarter-
Je subis mes errances, je régis,
Je biffure tes errements, j’enrage :
Je vibre le verrou des seules vérités
Mais la nuit fond, étanche
Dans un jour greffé aux hanches
Dans un jouir hirsute et repoussé.
L’accroche est pourtant bien préparée
Mais le manque immole,
Livrance fortuite des possédés.
Violence du jet
Vite ! Du silence pour tâcher
Tâcherons de vacances…
La violence de cette portée
Sans notes, ni condoléances.
L’absence est à peine digne,
La douleur déchire midi qui penche,
Et les hirondelles épousent un ciel poudré.
Cendre en bouche
Souche à prendre
Les nonchalances ont tourné
Les naissances ont fané
Au début opulent du défilé
À l’orée crue de serments plantés
-Cœur-verrue de l’inconstance-
L’un détruit, l’autre frotte le corps du lit
Un dernier voyage – et prie.
Dans ce champ de projets
Dans ce cadre étroit et barré
Le seul linge frais qui tranche
-Foie-faucille d’une chance carrée.
C’est la soie d’une voix contentée
Sur le manège des distances.
Le seul drapeau qui danse
C’est le signe de la liberté.