Ananas inutiles au soleil des greniers

Grenade dénudée de baignade
On a coulé la crête du coquetier
Cliquetis tiquant d’annoncer
En quinconce
Un Désert d’ubiquité

L’ennui se nivelle en ramades
Aux rampes placardées de l’amitié
Je souris à nos noyades
Déniaisée du bientôt et de l’apnée

Les grillons sillonnent la promenade
Ou les belges et les anglais ont pédalé
Pied à terre, truffe en plumes d’iPad
Je t’informe que je suis en train de zapper

Les couloirs froids des sables nomades
Dispersent les cendres d’une matière moite
L’horizon pèle en vieilles pommades
Horizontal et plat, à se scarifier

La matière grise perle devant l’aubade
Des pensées mortes d’avoir trop sacrifié
Mon ventre repousse la chamade
D’un vide de sens
D’un plein de fade
Face à la bêtise malade
D’une méprise en peau de bananier.

Un commentaire pour “Ananas inutiles au soleil des greniers”

  1. Micha dit :

    Là où y’a la mer, y’a des promenades…

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