Archive pour février 2017

Vin sang tristesse

Samedi 11 février 2017

Les coquilles naïves des visites volées
Scellent la brise d’un hiver plus léger
De crise en crise, regard à crans d’arrêt
On étend le temps des kakis
Jusqu’à l’os des raisons à ronger

Croquis d’emprise, brevet d’activité
Il fait chaque jour justifier sa prise
Et tomber le feu violet
Trombe apprise
Tornade en cheveux emmêlés
Tu as sué à deux reprise
La fête de jouer sans filets

La tête est grisé, le corps las d’écouter
Les notes d’anciennes églises
Et les mots reliqués d’osselets

Saint-Jacques est terre d’entreprise
Un futur pleuré de Russie
Et Paris est vidée de ses mises
Emmurant le sacré dans l’ordonné

Abondante remise
Des bras frissonnants de trivialité
La route est longue â apprêter
De la peine à la promesses permise
Pieds nus sur la pierre rapiécée.

Ananas inutiles au soleil des greniers

Samedi 11 février 2017

Grenade dénudée de baignade
On a coulé la crête du coquetier
Cliquetis tiquant d’annoncer
En quinconce
Un Désert d’ubiquité

L’ennui se nivelle en ramades
Aux rampes placardées de l’amitié
Je souris à nos noyades
Déniaisée du bientôt et de l’apnée

Les grillons sillonnent la promenade
Ou les belges et les anglais ont pédalé
Pied à terre, truffe en plumes d’iPad
Je t’informe que je suis en train de zapper

Les couloirs froids des sables nomades
Dispersent les cendres d’une matière moite
L’horizon pèle en vieilles pommades
Horizontal et plat, à se scarifier

La matière grise perle devant l’aubade
Des pensées mortes d’avoir trop sacrifié
Mon ventre repousse la chamade
D’un vide de sens
D’un plein de fade
Face à la bêtise malade
D’une méprise en peau de bananier.