Waterloo sonore
Des vallées de vapeurs plient en certitude
Il y a les heures grises et lentes où l’ici s’arrête.
Des volées de saveurs ploient les devantures
Où le vent n’est pas
Où Noël tarde
Où tout se replie sous le whisky froid.
Paris est grand, Paris ne se répète pas
Baroque sans matelas d’ordures
Vers un après qui s’entendra.
Cordes dramatiques d’être au mauvais endroit
Baltique à Rome, tardive à la Candelaria
Des versets d’écriture pallient à peine les cris de joie
Il y a le jeu, la joie, la certitude d’inventer sa cure.
Que les gisants cherchent à boire en moi
Que ça remue
Que tout exsude
Que tout prenne l’eau des voyages à deux voix.
Paris est grand, ses fêlures m’intriguent
Et ses cartons me perdent encore une fois
Dans ses rues exposées, sans tain et sans toiture
J’anone encore le dur désir de nouvelles lois
Lâcher le deuil, lâcher le mors
Quitter les chambres faussement pures
Où l’on peine et l’on porte son quant à soi.
Des geysers risquent le coup d’Etat
Quand s’offre l’armure du plus grand mal
Quand saignent les corps mûrs
Quand la blouse s’affranchit, brûlée en bas.
De fait : je retiens mon souffle
Je ne cambre, ni ne goûte, ni ne vois.
Parfaite, je ne cours même pas.
Ma nuque franchit la boucle
Qui se livre entre mes doigts
La musique me rend sure
Interdite, sauf au combat
C’est un livre, c’est un journal, c’est un poème
C’est nous réunir pour rien. Etre.
En terrasse, en parking ou plutôt au poste, prêts à l’envoi.
Où sont les heures grises et lentes ?
Où s’arrête la langue de bois.
L’ici dort quand il peut, pas quand il doit.
Tags: 13 novembre 2015, Poème
24 novembre 2015 à 12:01
Le vent du boulet, le souffle épique et pique du canon levé vers ceux qui trinquent.