Labyrinthe de mélodies
Les hélices délicates moulinent à contrescarpe
De la muraille à la taverne Grecque
De la bataille à l’énergie qu’on regrette
Les caprices placardent la chappe refaite.
A chaque fois, l’apnée
A chaque fois, le sable dans le volet
A chaque fois, pendre à son cou l’un puis l’autre pied
Les malices des Carpates amollissent la résistance
De la bataille à la jetée
En longues murailles de plis en souffrance.
On s’en veut, on s’épuise, on se balance
A chaque fois, la sale violence
A chaque fois, tu penses, je pense
A chaque fois, je prends, nous prenons
Mais lequel perd ? Qui aime sans défense?
Les canisses se rompent, massacre de silence
L’éventail se perd en écharpe d’anis
Les coulisses s’affaissent en cadence
La matrice de l’angoisse scalpe:
La fois où j’ai posé mon trac
La fois où tu m’as chérie
Les fois où l’on a voulu coudre un “nous”
Au revers des sacs de “et si”.
La tendresse s’affaisse
A chaque fois qu’on se réjouit
Et la peur, violente,
Balaie le flux de la vie.
23 août 2015 à 19:50
Il semblerait que mes commentaires ne passent toujours pas sous mon adresse principale…