Trop peu de mots
Trop peu de rouge pour arracher les grincements
Trop peu de temps pour que les clés bougent
La solitude est entrée en apnée, entre deux quintes ratées
Le beau se courbe, pendu par la durée
Ecroulé par le blues.
Trop de miles pour lisser l’étendue mauve
Trop d’envies fauves pour un feu de paille
Je veux le roc, la paix et la gouaille
Ou alors espacer toute l’intensité
Résilier la pluie des baumes.
Trop de ciel dénudé dans un Paris exposé
Trop de peur, de sang, d’impunité
Le bitume se dérobe en long gants noirs
Il faut que je reste encore, perchée à l’espoir
Sur la pointe des pieds.
Trop de soir sans chaleur dans un bruit agité
Trop de batailles emboîtées à tout heure
Il est temps de doucement s’allonger
Il est temps de rechercher : la beauté d’une âme sœur
La douceur de la sécurité.
Ailleurs, la vraie vie est muette de clarté.
Tags: Poème
15 février 2015 à 22:08
J’imprègne.
http://youtu.be/rISEHeqge3g
15 février 2015 à 22:29
Trop peu de mots mais suffisamment pour se réjouir de te voir de retour en Cybérie. Bienvenue Belle Amie.
Micha
15 février 2015 à 22:31
http://youtu.be/BeXHWIJJ0a8
😉
15 février 2015 à 23:57
Hâte d’un signe de Toi
21 février 2015 à 1:11
Il est temps que revienne l’été, non ? (trop peu de rouge)
Il est temps que revienne le soleil. (trop peu de clarté)
8 avril 2015 à 23:22
Réveille toi poétesse, les mots des jours fluents nous manquent, et tes courbes du corps et des lettres font défaut à l’imagination de ta beauté, seul refuge en ce monde privé de toi.
14 avril 2015 à 21:33
Je maraude…
4 mai 2015 à 21:55
Où es-tu Manu-Manu rêvant ?
24 mai 2015 à 3:21
https://youtu.be/XXuXoU0hEuk
😛