Carré blanc
Lundi 24 mars 2014Dix urnes potelées martèlent
Le son sifflé du mécontentement.
Le nocturne est complet,
Des pavés jusqu’à la lune
Saupoudrant le délits d’initiés
De petits carrés fondants.
Un cercle … puis deux
s’effacent lentement;
La fébrilité des espaces vole
Levant le pied sans un pincement;
Les tuyaux soufflent les plumes
Et brûlent l’après d’une forêt de bâillements
Un peigne tamise les prunes rapiécées
Dans la remise aux sacs désossés
Stupéfait, le préféré est perdant
Et le cadet dîne en étudiant
Les poids cassés et les compliments de l’année.
Le joli mai s’est brisé les dents de si
De si seulement ! Nous avions profité des blancs
Et des carrés où l’on s’étend,
où l’on s’embrasse,
où l’on se plait,
Où l’on plaisante
L’étranglement nocturne.
Le ventre danse déjà les heures d’avant
Avertissement d’amer
Mérite périmé du présent
La contrebasse brosse nos dents
Et frotte l’audace en bout de rang.
Les crans d’arrêt se tassent
Dans l’acier prune et mauve et blanc
La fortune du vents déclasse
Dans un fantasme de respect violent.
La vieille chaîne s’est jetée
Sur une falaise de gaieté vivace
Brune et grasse, la griserie s’étend
De la première danse, au premier métro qui passe
Des cadenas étincelants à la cour carrée soufflée de sang.
Multiplier la surface, c’est planer au-dessus des empêchements.