Rentrée tourmente
Samedi matin, en me levant vers 5h30, j’ai enfin eu le temps d’écrire deux articles. La rentrée est à flux très tendus et pourtant pleine de nouvelles aventures. Le guide de “Tout la Culture à Paris” sort le 2 octobre et fait donc de moi… un auteur publié. A part ça, et le fait qu’honnêtement le guide est canon, le travail photo et les adresses de Bérénice, la structure thématique et deux fois trente ans de vie très parisienne en font une sorte d’objet témoin des lieux où notre vie de journalistes culturels nous mènent, témoignage que j’apprécierai probablement plus tard, coincée entre télé, poêles et devoirs.
La semaine a donc été avant tout TLC, avec de nouveaux bureaux, un double temps plein, des rencontres et sorties avec les rédacteurs, les affres des dossiers de subvention et autres choses administratives et l’écriture un peu.
La semaine a été très glossy, diner avec un grand danseur russo-américain et mes parents adoptifs lundi (du coups je l’ai quand même vu sur scène hier soir!), concert de Mylène Farmer fascinant et nostalgique mardi, et jeudi, première branchouille de la pathétique adaptation de la “parodie musicale” de 50 shades of grey au Palace.
La semaine a été familiale, jolis moments avec papa et googletalk fraternels pour finir le fameux business plan du site, version 12.
La semaine a été parlée en anglais, entre mes parents adoptifs et mes étudiants étrangers du cours d’éthique.
La semaine a été amoureuse, très.
La semaine a été active et très réflexive.
Mais la semaine a été un peu trop, je dors 4/5 heures par nuit, parfois 3. Cela fait depuis mon retour de bruxelles, dimanche soir, en slalomant avec ma chère valise déchirée entre les feuilles mortes que j’aurais envie d’écrire un poème, des poèmes, pour canaliser l’énergie et la peur, mais l’horloge n’est pas au salon, plutôt dans mon corps et elle ne dit ni oui ni non, elle court… je cours. C’est un peu court et c’est très long.
21 septembre 2013 à 20:56
Hoy en mi ventana brilla el sol
Y el corazón
Se pone triste contemplando la ciudad
Porque te vas
Como cada noche desperté
Pensando en ti
Y en mi reloj todas las horas vi pasar
Porque te vas
Todas las promesas de mi amor se irán contigo
Me olvidarás
Me olvidarás
Junto a la estacion yo lloraré igual que un niño
Porque te vas
Porque te vas
Bajo la penumbra de un farol
Se dormirán
Todas las cosas que quedaron por decir
Se dormirán
Junto a las manillas de un reloj
Esperarán
Todas las horas que quedaron por vivir
Esperarán
Todas las promesas de mi amor se irán contigo
Me olvidarás
Me olvidarás
Junto a la estación yo lloraré igual que un niño
Porque te vas
Porque te vas
Porque te vas
26 septembre 2013 à 0:49
Merci pour la chanson Micha 🙂 comment vas-tu?
26 septembre 2013 à 18:56
Comme un pouet-pouet… 😉
Je vais de ce pas lire ton dernier texte.