15 jours pour écrire un peu
Enfin une vraie chaleur pour mes déambulations nocturnes parisiennes. Je reviens des Bouffes du Nord où je suis allée seule voir la mise en scène de la Flûte enchantée (décidément!) par Peter Brook. Un enchantement, un vrai 🙂 J’ai du mal à écrire quand je en suis pas seule car j’aime écrire la nuit, même si à l’heure actuelle, je devrais être entrain de dîner devant un des films du réalisateur que j’interviewe jeudi… Début de semaine fort en émotions avec de grandes questions pour l’Avenir (oui, oui avec un grand A). L’énergie est de retour pour toute la culture mais m’a coûté 36 heures collée à mon fauteuil pour finir un dossier de candidature auprès de la mairie de Paris, les choses bougent à sciences po, et il faut décider dans quelle ville je veux vivre. Si bien que le soir venu, si par hasard je suis dans les rues, je suis tentée de ne plus rentrer. A l’idée même de devoir quitter un jour Paris, mon cœur saigne tellement que – comme à 17 ans- je marche des heures, les yeux grands ouverts pour engranger des impressions, des observations ou des souvenirs à faire revivre en exil. Enfin rien de pressé, si déménagement il y a, ce sera dans plusieurs mois, voire plusieurs années. La chaleur apporte un peu de bonheur, j’ai l’impression qu’autour de moi on a tous un peu bouclé les affaires courantes avant l’été. Bon les festivals de juillet c’est encore du travail mais “at large”. Restent encore avant un joli voyage à Metz et Luxembourg et l’assemblé de l’association française de science politique où je dois parler dans un atelier… Je clos ce petit listing par une bande annonce magique de circonstance (même sans flute) et vais diner!
5 juillet 2013 à 21:21
Je comprends : j’ai quitté Paris un 31 Octobre de l’an 1991. Ce qui précéda (voire suivi) est conté ici : http://annaondu.blogspot.fr/2010/08/fuites.html