Un lundi orageux
Je tente de recommencer un peu le journal pour m’assouplir les doigts – hors articles culturels. L’été est soudainement arrivé à Paris, sur un mode menaçant après des mois de froid franc. le week-end a été lourd fatiguant, j’ai à peine pu avancer dans deux ou trois roman pour la rentrée littéraire. Aujourd’hui, lundi oblige, il m’a fallu un peu plus d’allant pour mener la vie de notre petite rédaction, écrire sur une jolie visite de cave à champagne que j’ai casée dans une demie-journée, vendredi dernier, réserver des places pour le Festival d’Avignon où je vais pour la première fois cet été, et interviewer la ravissante (et très cultivée) Héléna Noguerra. Plume bleue à l’oreille, silhouette juvénile, cette maman dont le fils a quitté le foyer s’éclate au cinéma et sort un nouveau disque; Nous avons parlé Robert Longo et Sylvia Plath pour une interview qui paraîtra mi-août, juste avant la sortie de son album, joliment intitulé “Année zéro”. Retour de Pigalle à moitié à pied sous un soleil harassant, mise à jour des fichier livres pour septembre et il était temps de courir vers mon frozen yoghurt préféré, rue vieille du Temple et de boire un coca sympathique à l’éléphant du Nil. Le dîner familial a été très sympathique, malgré un sérieux mal de crâne et la soirée studieuse. Pas de quoi inspirer le moindre vers, malgré les hauts et bas sentimentaux du week-end. Je suis plus efficace pour exprimer la colère, l’impuissance, la tendresse et la fatalité, rendent muet(te). Malgré tout ceci, un bel été se prépare et l’appétit vient en mangeant…
Helena Noguerra – The End of The Story (clip… von naiverecords
18 juin 2013 à 22:25
Mais il paraît toutefois que tu écris la Poésie dans des carnets d’écrivain…
21 juin 2013 à 21:47
En même temps – qu’il soit mauvais ou bon, d’orage ou d’otage ou de désespoir – on se pommade de tes mots comme d’un onguent, on se pâme ode de tant d’émaux, qu’on voudrait les dessertir afin d’en décorer les courbes de ta beauté.