Treuil tardif
Les pieds noirs de Paris
Quand les masques font tatouage
Quand les talons frappent le roussi
Des fins alliages sur cernes sages
J’ai peur d’une ombre, d’un partage
Les dessous de la tendresse me soucient
Éparpillée, je prends de l’âge
Et laisse trotter les choix précis
Les bottes frottent le parvis
D’une cathédrale aux mille virages
Où tous mes cavaliers sont assis
Je presse la vie vers le carnage
Mais le désastre se travaille aussi
Auprès des druides, le long des pages
En petites touches noires de sursis
J’ai oublié toute la force et ma rage
Pour flotter, méprisable, dans l’indécis.
Tags: Poème
17 novembre 2011 à 22:26
Magnifique ! J’aime énormément.
27 novembre 2011 à 1:55
Toujours cette même beauté étrange, un peu vénéneuse mais charmeuse qui se dégage de tes poèmes. J’aime toujours autant en pensant relire les précédents. Et si tu faisais une petite compilation de tous tes poèmes, ça aurait de l’allure ça 🙂
27 novembre 2011 à 22:52
Merci beaucoup à tous les deux! Fred, j’ai peur qu’une petite compil soit un peu répétitive 🙂 mais j’essaie de progresser et à terme, pourquoi pas? belle soirée et très bonne semaine
30 novembre 2011 à 22:09
Je suis bien sur le parvis en te lisant…