une semaine de vie parisienne et romaine
Le must de cette semaine est probablement ma longue interview d’un jeune artiste (dessinateur et vidéaste) dont j’ai adoré les œuvres à cutlog et que j’ai longuement interviewé il y a deux semaines en une soirée folle entre vernissage dans le BHV vide, dame tartine près de la fontaine Tinguely/Saint Phalle, et à son atelier. Beaucoup de travail pour retranscrire cet entretien fleuve passionnant et un geste qui m’a émue aux larme : David a tellement apprécié l’article qu’il m’envoie un de ses dessins. Pour en savoir plus sur David Ortsman, c’est ici.
Niveau livre, voir mon commentaire romain du post précédent, je suis entrée dans le lit de lanzmann, dans la gorge de foucault, et dans les scènes de ménage de Doc Gyneco (chronique à venir). Déception sur le deuxième roman de Yann Suty dont j’avais adoré le premier opus, Cubes. Enfin, un livre étrange “le revolver de Lacan“, à propos duquel j’ai bien du écrire qu’en comparaison, le style de Duras pouvait paraître opulent.
Films : sympathique petit film français où un couple que l’honnêteté a mené à la médiocrité se met à dealer de la drogue, superbe film noir avec explications sur hollywood et le Mccarthysme : he ran all the way (1951). Leçon soporifique du pourtant excellent Téchiné au Forum des images. RAS à part son bégaiement et les questions stupides du maître d’interview.
Musique: deux jolies surprises cette semaine : Nilda Fernandez à l’Elysée Montmartre, le chanteur étant depuis des lustres dans le paysage français, je m’y suis traînée sans conviction, pour découvrir un superbe mélodiste et un guitariste hors pair. Les textes sont ce qui pèche, et je parle désormais en quasi-spécialiste, forte de mon amour du français (et de l’espagnol) et de mon expérience de Monsieur Luxure qui se prolonge à travers un opéra (livret) avec Laurent et un disque pour la chanteuse française préférée de Jacques Chirac (textes) : les deux, work in progress. J’ai enfin reçu le disque de Daphné, que je n’ai pas encore chroniqué, mais ça reste la crème de la crème, son bleu Venise tourne en boucle chez moi.
Théâtre : patatras, encore une sénilité de Chéreau. Son Koltes avec un Romain Duris qui essaie fort mais n’en peut mais m’a juste endormie au théâtre de l’atelier où je me suis ennuyée plus fermement que dans une mauvaise conférence de science politique. (pas d’article, mais celui de Christophe est tout feu tout flammes).
Expos : je me suis contentée de Europunk et Cranach à Rome. Chronique d’Europunk à venir, Cranach explicité dans le post romain.
Pas mon agenda sous mes yeux, mais cette semaine risque d’être riche en actu culturelle parisienne, but of course.
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