Attentat au tiroir
Grandes amitiés de boudoir
L’obscurité rapproche sans hâte
Laisse flotter les mouchoirs
Spartiate, et dégoûtée
Je repousse la balançoire
Soif d’opiner, juste s’asseoir
Quand les pieds soudés triturent la pâte
Des toits teintés de colère omoplate
Attrait du mot, mobile dérisoire
On a toujours le choix
Dans mon giron grisé de strates
Tournent les mêmes histoires
De ceux qui tâtent et quittent
Par écrans stimulés de parloir …
Faim de hurler, rouge grattoir
La plume reprise, rature l’état
De l’oubli blessé
D’un en plus empois
J’écris liberté
Sur le silence des devoirs
Pas de remarque : il est laid
Ballonnée de bouches chocolat
J’apprends un peu trop tard
La chaux basse d’une poire vide
Et l’entonnoir chevauché
Des contre-chocs accessoires
Sommeil brisé, sourcils cravate
Le front tressé, pudique automate
Plisse l’intime maté et le flou migratoire
Voyance d’arrêt en deux cartes
L’alcool d’apparat
La distance exécutoire
Encore un prêche…
-Ego-pirate de laboratoire-
On a toujours le choix
Entre la crèche et la baignoire
La liberté court longtemps après
Mèche à mèche, en trois fois
Je me tais : il n’y a rien à croire.
Tags: Poème
23 octobre 2010 à 22:21
“le flou migratoire”. Excellent !