Manhattan et puis Paname, de grandes amitiés
Retour très chaleureux à Manhattan, qui m’a fait du bien. Tellement de bien. Grand soleil sur un New-York pas même enneigé, première station obligée pour me faire faire les ongles en buvant un coca light, très peu du culture, ce qui m’a bien reposée, et j’ai retrouvé l’avatar américain de moi-même en grande forme. Lavage de cerveau à base de gym et sauna avec ma chère A, dîner en trio avec mon guadeloupéen préféré, un superbe anniversaire fêté avec beaucoup de chaleur chez Turks and Frogs (le west-village est mon nouveau quartier d’adoption) : tous les gens que j’aime à NYC étaient là, ils s’étaient libérés pour quelques bon verre de Syrah, un gâteau improvisé, et des discussions profondes de joie. Tout cela parfait par une sortie nocturne à “kiss and fly” où j’ai vraiment failli m’envoler de légèreté quand pour la première fois depuis des mois, un garçon absolument sans intérêt s’est intéressé à moi sans me demander de dérouler en préambule tout mon CV. De grandes marches fatigantes, des amis bien arrivés ou sécurisé, un sentiment de crise dépassée, déjeuner avec l’homme le plus sage de ce grand froid, sandwiches au thon et orange pressée. Pas mal de vodka pour fêter ce surplus d’années et le grand loft de mes rockers et nerds préférés.
Le retour musclé m’a aussi fait du bien, jolie rencontre dans l’avion presque raté et carrément retardé, cours le soir même sans difficulté, Turner et rédac à la fois, recours et superbe fête de parisienne amitié. Mardi, dans un bel atelier, Montreuil en fête et tous ces gens rassemblés. 5 heures du mat’, ça ne pardonne pas, surtout quand ça finit à l’alcool dans un bouge du marais. Mais après, re-cinéma, Matt Damon en faux hors-la-loi, l’Allemagne blafarde et les chaussons rouges de tant d’amour suranné. Munch forcément mais sans les cris, un peu de musique : celle sur laquelle j’écris puis Odessa ce soir au China, interviewée avec grand émoi. Les journées sont longues et me portent dans leurs bras, autant que les taxis et mes pieds si pressés (mais toujours impeccablement noirs de jais)… Allez un dernier dvd, puis dents brossées et les larmes délavées.
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