Routine et chemins de traverse
RAS, si ce n’est un grand épuisement. Ce week-end, je me suis délicieusement punie en allant seule affronter physiquement 5 heures de Warlikowski postmoderne sur Oreste dans les toilettes et la Shoah en version polonaise sous-titrée tout de même. Et en me frappant avec le beau roman polonais toujours (en VF cette fois-ci) d’Agata Tuszynska sur la mort de son compagnon d’un cancer du cerveau (les deux critiques sont à venir, laissez moi digérer). Du coup entre deux livres sur les partis politiques, j’ai ressorti l’anthologie de la poésie polonaise par mon cher milosz, afin d’ENFIN lire Tuwim. Bon j’ai quand même fais des choses joyeuses, comme débarquer en jogging (pas le temps de me changer, pas le temps d’aller à la gym non plus) à une réunion de mes anciens camarades d’hypokhâgne (10 ans déjà!) et aider mon frère, ce matin dimanche à partir de 8h30 pour un shooting de bloggeurs dans une boutique American Vintage. Avec livestreaming, choix de vêtements et pour ma part du job, interview des égéries. Et deux dernières plaisirs de la soirée : un superbe bar avec mes parents et mon frère sur les quais (+ Ceps + Chablis), et une longue conversation avec mon cher ami B. via skype (il est au fin fond de la californie et se la joue beau gosse nucléaire près de Big Sur). Tout ceci prend la forme d’une liste lassante, mais je crois que mes questionnements ados sur “Est-ce ainsi que les hommes vivent seraient encore plus pénibles… L’inspiration reviendra, entretemps, place aux articles vantant la formidable vie culturelle parisienne dont j’a été coupée pendant plus d’un an.
ps : pour la vidéo je comprends rien, mais ca me berce, histoire de rester dans mon bain polonais
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