A mourir pour mourir
L’hypophyse coule par tous les pores
Etat de choc, croche, coudes en dialyse
J’abhorre le sable et l’eau et les sorts
La dune rode en cercles sans balise
***
Banc d’accord du non nuptial
Il se peut d’abord que je jouisse
Et lise en pêche la peau bestiale
Certaines selles huent encore
Aux coulisses qu’il faut clore
***
Valse bicoque des mises érable
Sirop des jus trop porcs
J’hyphénise l’aimable
Le corps-crise vomit l’étable
Quand l’amarylis se fige en fort
***
La mèche sent la cerise
Et le sec du ciel affable
A quoi bon, le rein se tord
Sur l’égout insurmontable
Où rien ne grise :
Ni futur, ni vodka, ni rouge centaure.
***
Dans le sabbat de lait mélisse
Je veux dormir sans effort
Ne plus lever l’étoile aux cents câbles
Du jour d’effroi qui glisse
***
Je veux les rejoindre, joue prise
Eprise du froid, sans peur, sans balle
Le cachet miel d’un labrador
Libre de la table apprise
J’insuline un poids valable
J’hyphénise la douleur carnivore
A mon nom survivant dans l’éclipse
***
L’abandon est doux,
Adossée à l’hélice
Je tourne et mords
Je visse ma tête instable
Au ponton bleu du port
***
Et je glisse, jetable
Vers le froid du bord
Quand le marbre pisse
Ma sueur bistre aux érables
Et mes larmes aux choéphores.
Tags: Poème
16 août 2009 à 0:22
Toujours Très Bien, c’est une habitude mais j’ai apprécié particulièrement la fin. A bientôt