Assignation
Dimanche 2 août 2009Les ailes bleuies à la cire
On griffe toujours sans présent
La peur saisit l’aine
Presse le granit, meurt, mène
Et aspire. Jusqu’au sang.
Enième cène, seule dans mon appartement
Il faut plus que l’ibuprophène pour éclaircir
Les pointillés ébènes, les mèches-antennes
Les hémi-tomes d’écrire, et leur sec scintillement.
Certaine de peser les ronds du cuir
La peine empire en polygones ruisselants
La joue saphir étrenne un marbre-taon
Transes malignes des mots à frire
Au temps immobile des silences décadents.
Les yeux cratèrent le tour du proprement
Une phalène ligature le plaisir
En croûte plaquées de bois blanc
Privée d’haltères, j’halète l’âprement
Les symphonies expirent
Au souffle satay de l’étang
Dans la vase diluvienne du pire
La paralysie valse encore d’un cran
Cul nu, jambes hyènes, et seins cachemire
Les chaînes cognent sans faire semblant
Il aurait fallu partir, rejoindre un gai galant
Sautière de pistils sans soupirs
Qui croche-ratent à qui mieux ment
Les veines s’étirent, démesurément
Mine de craie, la torture serre les dents
Visse les notes vieux jeu d’un jeun empire
Tungstène mat au cœur d’enfant
La stèle désire l’étoile d’un rire
T’attirent : un cachet jaune, deux rats pérennes
Neuf volte-arènes, sept mains, et trois hésitants
Vain capitaine, inspire profondément !
Voile l’élixir malodorant d’une gêne
Amen à ceux qui tirent le vol du pélican
Je le dois, c’est exténuant
Les truites de porphyre baignent
Au ciel cendré du désappointement