Verwirrt
Retour de 24h à Boston à surtout visiter les restaurants et le lit. Ça ne m’est jamais arrivé de faire si peu dans une ville. Il faut bien croire que j’avais oublié ma cuiller à soupe de culture pour me plonger dans mes sentiments contradictoires et violents. Tempête sous un pauvre crâne diminué. Je me suis glissée au 90 e anniversaire d’un sociologue important : Daniel Bell, fringant et terriblement à la question. J’y ai aussi rencontré Nathan Glazer, sa belle femme d’origine indienne et ai eu un aperçu de la crème de la crème de Harvard. La tendresse est peut-être encore une fois entrain de manger le désir mais je ne suis pas trop laissé le temps pour y penser, rejoignant la joyeuse troupe des Asa Ransom sur un toît du lower east side pour déguster un délicieux barbecue, discuter à ma plus grande joie de Bataille et de Walter Benjamin avec le chanteur du groupe : Jacob, et boire quasiment l’intégralité d’une bouteille gagnée à une milonga et que j’avais apportée. Est-ce ma faute si ces messieurs préfèrent la bière?
Bref, retour pas trop tard pour me remettre au travail demain et laisser de côté mon petit coeur friable et déboussolé. Est-ce ainsi que les hommes vivent? reste ma question d’éternelle adolescente. A aimer deux femmes à la fois, à faire des cases rigides qui ne s’entremêlent pas et à croire leurs mensonges quand ils les profèrent. Il faut croire que oui. A moins que je n’aie pas l’habitude que pour une fois l’on s’occupe de moi. Ganz getrunken und verwirrt, werde ich probieren überzuleben, und es ist nicht das erstes Mal…
24 mai 2009 à 21:09
de la crême, de la crême de Harvard” simplement génial. Ok les “love affairs” are not so good, mais l’écriture …yesssssssss.