Strange days
Manque de sommeil énorme et jours étranges cette semaine. Malgré tout, les premiers éclats toussotants du printemps, des rayons de bonheur, des pages écrites, le tango progresse (j’ai même appris des choses à mon cavalier lundi soir) et je tiens de moins en moins l’alcool. Ce soir un film inattendu attrapé essouflée dans le lower-east side: “L’éducation de charlie banks”, avec derrière la caméra Fred Durst des Limp Biskitz. Dans les années 1980, un garçon des rues, dont le seul savoir est de se battre se retrouve au milieu d’un groupe de jeunes huppés sur le campus d’une ivy league. L’excellent Jason Ritter interprète le dur à cuir, et c’est assez beau de voir son énergie et comment sa lecture donne sens à “Gatsby le magnifique” quand les autres se gargarisent d’ouvrages sur la déconstruction. Evidemment, la morale du film très “campus” veut qu’on ne change pas un loup en agneau, mais j’ai trouvé que les agneaux autour lui bouffaient bien son energie avec une légereté et une fausseté permise par une conscience de classe particulièrement écoeurante. Côté image, quelques beaux plans, même si comme l’ami qui m’a accompagnée me l’a fait remarquer, il y a pas mal de pastiche, entre elephant et le talentueux monsieur ripley.
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