Vigidités

Licencieuse paralysie

Où la peur vient étrangler

Les morsures de l’envie.

Je sais dire non,

Mais pas d’emblée.

La gamine de granit

Est trop éprouvée pour ceci :

Recommencer

Corps et bouche liés

Mentir le jeu,

Le manège enneigé

Où l’amitié  fane sans ses fruits.

Mes jours sont rongés

Qui voudra m’épeler

La peau gracieuse de la vie ?

Gratter les nombreux souliers

Salissant les trahis?

Rendrez-vous le blanc effronté

A la veuve des « et puis ? »

Epuisée, quoi de mieux ?

Rature, inanité, ennui

Le bonheur est poreux

Quand le biais est mal pris.

Je fonds à nouveau

Pour les faiblesses aguerries,

De ceux qui savent regarder

Obliquement

Le miel et le céleri.

Banalités !

Ce qu’exigent les esprits :

Je survivrais,

Femme enfin accomplie.

Si la solitude se fait chapelet

Libérant l’empathie

Pour laisser place au vrai :

L’enfermement d’une famille.

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